Mongolie, terre de rencontres

Monastère de Amarbayasgalant, Mongolie

Il ne vous faudra parcourir que 7 047 km pour franchir la distance qui sépare Paris, cité urbaine par excellence, à Oulan-bator, capitale de la Mongolie, pays du « vertige horizontal« .
Je me suis longtemps demandé ce que pouvait bien représenter cette expression. Un vertige, cela a toujours été pour moi une sensation désagréable, une déconnexion du corps, « une illusion de déplacement de l’environnement, » comme le dit si bien mon médecin virtuel.
Et puis je suis tombé sur le livre de Patrick Bard au titre éponyme.
Et puis j’ai rencontré, Bruno Morandi, un photographe amoureux fou de la Mongolie et de sa charmante compagne Tuul…et puis j’ai compris.

Les images ont pris corps dans mon esprit : des cavaliers, des steppes à perte de vue, des conquérants, Gengis Khan, des plaines, des chevaux galopant, l’immensité, la liberté, le frisson…le vertige.
J’ai compris que la Mongolie était l’une de ces dernières et toujours trop rares étendues sauvages oubliées sur notre petite planète.
J’ai compris que la Mongolie était l’un de ces territoires où l’homme et la Nature ne font qu’un.
J’ai compris que la Mongolie était un pays où la rencontre avec l’autre était encore possible. D’ailleurs les yourtes ne sont-elles pas orientées plein sud, « par où rentrent les amis et le soleil », c’est tout dire…
« L’apport d’autrui est d’autant plus riche que la différence avec soi-même est plus grande » disait Albert Jacquard. Vivez la Mongolie et vous reviendrez riche de coeur et d’esprit.
J’ai compris que c’était maintenant qu’il fallait profiter de cette terre étrange, sereine, authentique, dure, hospitalière et magnifique.

Alors j’ai pris à mon compte un proverbe mongol qui dit que « La vie est un voyage, il suffit d’être prêt pour que l’occasion se présente. »

Je suis prêt.

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