À vivre
L’histoire de Kanazawa remonte au XVIème siècle, quand le château fut bâti par de puissants samouraïs dans la province de Kaga. Autour de l’édifice se dressèrent les résidences des guerriers, les quartiers animés des marchands et de nombreux temples, qui avaient pour fonction de protéger la ville.
À Kanazawa, sur les chemins pavés du quartier de Nagamachi, où vivaient les plus fortunés vassaux des seigneurs Maeda de la région, vous plongerez dans l'âge d'or des samouraïs de Kanazawa. Parfaitement conservé, ce quartier offre une saisissante peinture de l’époque Edo, un paysage sans équivalent dans l’ensemble du pays. Profitez-en pour visiter la magnifique demeure de la famille Nomura, véritable chef d’œuvre d’art et de sérénité.
Kanazawa, alors quatrième ville fortifiée du Japon après Tokyo, Osaka et Kyoto, était une cité prospère. Pendant 400 ans, la ville a été épargnée par les conflits, et cela même pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui offre la possibilité, aujourd’hui encore, de profiter de l’atmosphère et de la beauté des rues d’autrefois dans de nombreux quartiers. Les artisanats hérités du passé, comme la teinture de kimono en soie Kaga-Yuzen, la laque Wajima traitée en feuilles et poudres d'or ou les céramiques de Kutani et Ohi, perdurent encore aujourd'hui. Des spectacles de nô très réputés ou une cuisine traditionnelle renommée participent aussi au grand raffinement de cette ville.
Située face à la mer du Japon, la ville est connue pour son trio d'attractions : le Kenroku-en (appartenant aux "trois jardins les plus célèbres du Japon"), Kanazawa-jo, le château de la ville et le Musée d'Art Contemporain du XXIème siècle.
Prenez le temps d’une balade dans le parc Kenrokuen, où tout ce que la nature a de grâce et d’imprévu se trouve réuni dans ce jardin considéré comme l’un des plus beaux du Japon. Chaque saison s’y glorifie, et chaque heure s’y croit la plus belle des heures. Jardin d’automne quand les érables s’y empourprent ; jardin d’hiver, quand, sous les festons de neige, les premiers pruniers s’y étoilent ; jardin de printemps et d’été, plus riche de couleurs que de parfums, mais où les cerisiers embaument.