Capitale de l’Inde, ville d’espace, ville de commerce et de gouvernement, Delhi est très différente des autres grandes cités indiennes. On y croise plus qu’ailleurs les riches, l’Inde de demain, l’Inde qui s’en sortira... peut-être. Delhi, c’est aussi l’histoire mouvementée de 11 cités, érigées une à une par les souverains mamelouks, turcophones – venus d’Asie centrale –, afghans, moghols et britanniques qui se sont succédé à la tête de la région, fondues au fil du temps en une métropole d’une dimension insaisissable…
Construite autour de larges artères bordées de bougainvillées, de flamboyants et de frangipaniers, New Delhi fut longtemps plus réputée pour la cacophonie de ses oiseaux que pour celle de son trafic automobile. Si les voitures et rickshaws vrombissant ont tout envahi, restent, à l’ouest et au sud, de vastes parcs verdoyants auprès desquels se regroupent les quartiers huppés.
Connaught Place, avec ses avenues concentriques, marque en quelque sorte le cœur de la vie moderne, à deux pas du quartier routard de Pahar Ganj, envahi par un tourbillon constant de véhicules klaxonnant, vaches, vendeurs et autres voyageurs. Plus au nord, Old Delhi, héritière de l’urbanisation médiévale, est encore plus bouillonnante et agitée. On s’y balade en rickshaw ou à pied pour explorer les principaux monuments moghols.
L’arrivée puis l’extension du réseau de métro, le développement de villes-satellites à vocation industrielle ou de centres d’affaires (comme Gurgaon et Noida, au sud) changent peu à peu son visage et les habitudes de ses habitants.
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