Au pied des contreforts de la Sierra Madre, aux portes d'une jungle épaisse jaillit le site de Palenque, classé au Patrimoine mondial par l'Unesco. Forêt vierge, nappes de brume et et silhouettes de temples émergeant de la forêt lui confèrent une ambiance mystérieuse et magique.
Vous découvrirez le temple des inscriptions où vous découvert la sépulture du Roi Pakal en 1952 par l’archéologue mexicain Alberto Ruz Lhuillier qui eut la curiosité de soulever une dalle … L’escalier qui se trouvait en-dessous allait le conduire, après trois ans de dégagement, à découvrir l’extraordinaire sarcophage et les restes du roi Pakal dont le visage était recouvert par un masque de jade.
Le jade, pierre sacrée, a une signification particulière, à la fois de la fertilité, la renaissance, le souffle, lien entre les trois plans du cosmos maya (monde inférieur, terre, ciel). La symbolique de cette pierre est très forte pour les Mayas. Sa couleur rappelle la nature et sa fertilité, "mais aussi ses éléments considérés comme primordiaux dans la cosmogonie maya : le ciel et l'océan. La nuit le jade devient très froid et lorsque le soleil vient le réchauffer, il exhale de la vapeur d'eau. La pierre donne alors l'impression de respirer, d'être en vie. C'est ce " souffle " qui a conduit les Mayas à penser que cette pierre avait une âme divine ".
Le masque représentant un Dieu important comme celui du Soleil ou du Maïs conférait à celui qui le portait leurs pouvoirs, et placé sur le visage d'un dignitaire défunt, ce masque devait apporter la transfiguration vers l'éternel à celui qui le portait. Car "le jour le plus important de la vie était le jour de mort", auquel les dignitaires étaient "préparé toute leur vie"