Traditions et culture, le Mexique en adresses historiques

Teotihuacan, site aztèque où les hauteurs des pyramides du soleil et de la lune donnent une idée de l’ampleur de cette cité, la plus vaste du monde précolombien. Prenez de la hauteur, montez à bord des montgolfières pour admirer la beauté du site archéologique et apprécier le paysage des alentours. Quand le soleil est encore bas, c'est le moment idéal pour s'élever doucement au dessus de Teotihuacan qui signifie étrangement, "le lieu où les dieux sont créés" ou encore, "la ville où les hommes se transforment en Dieux".

À une cinquantaine de km de Mexico, deux majestueuses montagnes de feu se font face : le Popocatepetl et l’Iztaccíhuatl. Vénérées par les habitants, celles-ci sont à l’origine d’une légende transmise de génération en génération. Il y a fort longtemps, un guerrier et une belle princesse tombèrent éperdument amoureux. Mais le Roi ne vit pas d’un bon œil cette relation. Alors, quand l’homme vint lui demander la main de sa fille qu'il accepta à une seule condition : partir en guerre contre les ennemis d'Oaxaca et revenir avec la tête de leur chef. Le vaillant combattant abandonna sa promise pour mieux la retrouver. Malheureusement, le souverain fit croire à sa fille que son amant était décédé. Déchirée, celle-ci mourut de chagrin. Quand, à son retour, le jeune homme apprit la nouvelle, il veilla inlassablement le corps de sa dulcinée à l’aide d’une torche. Attristés, les Dieux les changèrent en montagne. Elle devint l’Iztaccíhuatl, « la femme endormie » et lui le Popocatepetl, « la montagne qui fume ». Car il exprime sa colère en crachant des panaches de cendres.

La Ruta Puuc est un itinéraire bordé de sites archéologiques se trouvant au sud de Mérida, qui composent le Puuc, une région de collines du nord-est du Yucatán.
Depuis Mérida, en se dirigeant vers le sud, on tombe d'abord sur la cité antique d'Uxmal, plus grand site de la région après Chichén Itzá, trouvé au coeur de la jungle. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, cette cité aujourd'hui appréciée des iguanes, qui s'y prélassent au soleil, abrite notamment la pyramide ronde du Devin, le palais du Gouverneur, le quadrilatère des nonnes et la maison des Tortues. Son revêtement de calcaire rosé est parsemé de jolies finitions sculptées sur les façades des édifices.
En poursuivant la route vers le sud-est vient ensuite Kabah, où se dresse le palais des masques de Chaac (le dieu de la pluie maya). Les édifices, très regroupés, confèrent une impression de grandeur au site.
Puis, toujours vers le sud, Sayil : connue pour son impressionnant palais à trois niveaux, cette cité est elle aussi peu à peu reprise par la jungle.

Ensuite, en continuant vers l'est, on débouche sur Xlapak, où se trouvent quelques groupes de ruines, constitués principalement de palais, parfois à colonnes, de style ostentatoire. Les décorations sculptées à même la façade, représentant souvent Chaac, surpassent le niveau du toit.

Enfin, à Labná, l'arche construite selon la technique de la voûte à encorbellement marque la ligne d'arrivée de ce périple. En plus de l'arche, le lieu abrite une pyramide démolie.

Ancien domaine privé, l'Hacienda Santa Rosa, située à l'ouest de la péninsule du Yucatán, non loin de la réserve de biosphère Ría Celestún, se distingue par ses murs aux couleurs vives parsemés de colonnes anciennes, ses jardins luxuriants et son ambience maya.

Son nom, qui signifie "bouche-puits des Itzá", fait référence aux cénotes, servant de sources d’eau potable ou de lieux d’offrandes à Chaac, le dieu de la pluie, ou de lieux sacrifices humains. Mais plus que les trous d’eau, c’est surtout la Pyramide de Kukulkán, dédiée au dieu serpent à plumes du même nom, qui attire. Cette construction de 25 m de haut aux quatre escaliers représentant les points cardinaux est un vrai calendrier maya : les 365 marches représentent les jours de l’année, les 18 terrasses symbolisent les 18 mois du calendrier maya et les 52 panneaux intérieurs représentent les années de chaque cycle sacré. Tous les ans, aux équinoxes de printemps et d’automne, le soleil donne l’illusion d’un serpent montant ou descendant les degrés de la pyramide, créant un spectacle unique au monde.

Ancré à l’orée de la jungle du Yucatan et du sable immaculé de Xpu-Ha, l’un des derniers rivages intouchés de la Riviera Maya, l'Hotel Esencia, tout de blanc vêtu, contraste avec le vert de Quintana Roo et le turquoise des Caraïbes. D'abord construit dans le but d'accueillir des aristocrates, cette propriété de 20 hectares devenue hôtel offre un cadre intime sur les plages de la Riviera Maya, loin des complexes hôteliers et des bateaux de plaisance, proche de la forêt tropicale et des lieux de ponte des tortues de mer.

En 2010, la gastronomie traditionnelle mexicaine est entrée au patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco. Très variée de par son héritage préhispanique et espagnol, elle a aussi connu l'influence des cuisines africaines, caraïbéennes, asiatiques et moyen-orientales. La base traditionnelle de cette cuisine est le maïs, ainsi que d'autres aliments d'origine autochtone comme le haricot, l'avocat et la tomate et le piment, accompagnés de riz, transporté par les Espagnols. La cuisine mexicaine est un aspect important de la culture, de la structure sociale et des traditions populaires du Mexique. Un des exemples les plus marquants de cette connexion est l'utilisation du mole, sauce confectionnées à base de piments et de cacao, incontournable pour les occasions spéciales et les jours de fêtes dans les régions du sud et du centre du pays. La signature culinaire du Yucatan est sans doute l'une des plus riches et des plus variées de tout le pays et le chile habanero, le plus hot du pays.
À Mexico, dégustez un taco al Pastor, spécialité de la ville, dans un coin de rue du quartier de la Condesa à moins que vous optiez pour un dîner étoilé dans le quartier de Polanco. Le Pujol est dirigé par le jeune et talentueux chef mexicain Enrique Olvera. Classé comme l'un des meilleurs restaurants au monde lors de la prestigieuse cérémonie des "World's 50 Best Restaurants", le Pujol a reçu les éloges de la critique internationale pour sa cuisine mexicaine contemporaine.