À vivre
Ce sont les moaï qui constituent le principal des visites faites sur l’île. Ils sont près de neuf cent à divers stades d’achèvement. Certains ont été redressés sur les ahus, les plateformes rituelles, et coiffés du pukao, « toque » de tuf rouge. D’autres cachent dans le sol un corps sexué. Le cratère et les flancs du volcan Rano Raraku ont servi de carrière à moaï ; ils étaient réalisés sur place, taillés d’un bloc dans la roche, avant leur problématique acheminement vers un lieu d’établissement.
Les sites majeurs de l'île : la plage d´Anakena, Ahu Te Pito Kura où se trouve le plus grand Moai de l'île, mesurant 10 mètres de haut et pesant 90 tonnes; Rano Raraku, site exceptionnel et carrière qui servit à presque la totalité des moai de l’île ainsi que deux plateformes de cérémonie: Ahu Akahanga et bien sûr Ahu Tongariki, le site le plus majestueux de l'île, la plateforme la plus grande de la Polynésie et, symboliquement, le site archéologique le plus important de l'océan Pacifique.
Ahu Akivi, situé presque au centre géographique de l’île, tient une place à part dans son histoire. Une hypothèse le décrit comme un site commémoratif plus que dédié aux ancêtres. La légende raconte que ces sept superbes moai redressés, les seuls de l'île à être tournés vers la mer représentent, les sept envoyés du roi Hotu Matu’a venus reconnaître l’île. La carrière de Puna Pau, située à l'est d´Hanga Roa était le lieu où l'on taillait les pukao, ces chignons en forme de coiffe qui surmontent la tête des statues. Plusieurs d'entre eux, cylindres géants en pierre rouge, sont restés sur la colline.
La grotte Ana Kai Tangata abrite un des plus beaux vestiges du culte de l'homme-oiseau, une fresque rupestre haute en couleur et peinte il y a plus de trois siècles; l'imposant volcan Rano Kau à l'entrée du parc national d'Orongo au sommet duquel, à flanc de falaise, se trouve l'ancien village cérémoniel d'Orongo. C'est ici qu'avait lieu la compétition de l'homme-oiseau, le tangata manu.