Delta de l’Okavango : l’eau, c’est la vie !

Delta de l'Okavango mars 2021 © Desert & Delta
Delta de l'Okavango mars 2021 © Desert & Delta

Le Delta de l’Okavango est très particulier. Finalité d’un fleuve assez unique, puisque ce dernier se jette… dans le Désert du Kalahari.
Ici, sans eau, pas de vie.

Cette eau provient des pluies annuelles tombées au Botswana, des pluies tombées sur les plateaux d’Angola (où l’Okavango prend sa source) et des pluies tombées dans tout le bassin drainant du fleuve. Si les précipitations sont abondantes (entre décembre et mars), le niveau du Delta de l’Okavango sera élevé pendant la saison sèche, entre juin et septembre. Une eau vitale quand on est au cœur de la saison sèche.
Puis, peu à peu, le niveau d’eau redescendra en attendant la nouvelle saison. Un cycle naturel normalement bien réglé.

Mais, ici comme ailleurs, le dérèglement climatique se fait sentir.
Pendant plusieurs années successives, les pluies n’ont pas été assez importantes pour alimenter correctement le delta.
L’année 2020 avait mis un terme à cette pénurie, avec un niveau de précipitations élevé, permettant de résorber le déficit en poussant les eaux de crue au-delà des canaux permanents, pour alimenter tous les canaux dits « temporaires », très secs depuis plusieurs années.

Bonne nouvelle, les précipitations annuelles de cette saison 2020/2021 ont été exceptionnellement importantes, même par rapport à l’année dernière. Donc, lorsque les eaux en provenance d’Angola arriveront dans le delta de l’Okavango, la terre sera déjà gorgée d’eau.
La saison sèche promet d’être particulièrement intéressante car tous les canaux vont progressivement se combler. La végétation sera plus luxuriante, les herbes plus abondantes et nourrissantes, les herbivores rassasiés et plus nombreux. Les activités aquatiques (mokoro, bateau à fond plat) pourront aussi se dérouler sans problème, pour que vous puissiez vivre des expériences inoubliables dans ce coin d’Afrique, souvent considéré comme un petit paradis terrestre.

L’Okavango en quelques chiffres

Le fleuve prend sa source en Angola, près de Huambo à 1720m d’altitude, avant de poursuivre sa route sur plus de 1600 Km (3ème plus long cours d’eau d’Afrique australe) en étant notamment rejoint par les rivières Cuito et Cubango.
Son bassin versant est de 721000 Km2, nettement plus vaste que la surface de la France métropolitaine.
Suite à un mouvement tectonique survenu il y a 40000 ans, le cours du fleuve a été modifié pour façonner un delta pouvant atteindre 20000 Km2 en période de crue (4000 Km2 de marais permanents).
Il faut environ 4 mois pour que les eaux tombées sur les plateaux angolais atteignent ce Delta dont l’embouchure est située dans le désert du Kalahari et qui abrite plus de 1000 espèces de plantes à fleurs et 10 espèces de fougères. Une biodiversité exceptionnelle dans un désert !
C’est cette biodiversité qui permet d’abriter une faune toute aussi exceptionnelle : 130 espèces de mammifères, 480 espèces d’oiseaux, 208 espèces aquatiques dont 90 espèces de poissons, 64 espèces de reptiles, 94 espèces de libellules et 115 de papillons !

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