Peu connue, la migration des zèbres au Botswana est pourtant la deuxième plus grande migration animale d’Afrique.
Et c’est au cœur du Kalahari que plus de 20000 zèbres se donnent rendez-vous chaque année.
Contrairement à la migration des gnous entre la Tanzanie et le Kenya dont la localisation est, à quelques semaines près assez prévisible, celle des zèbres dans le Kalahari est plus irrégulière.
Pour schématiser, nous pouvons distinguer trois variantes :
– une première, ancestrale, voit les zèbres se déplacer entre le Nord du parc Chobe (où ils sont généralement présents entre juin et novembre) et le parc de Nxai Pan et Baines Baobab (où ils sont normalement présents entre décembre et février). Tout ceci étant variable en fonction des pluies.
Ce mouvement est le plus compliqué à prévoir et la durée de présence des zèbres dans Nxai Pan est trop courte pour être sûr de les y observer au moment prévu. En outre, la saison n’est pas la plus favorable pour découvrir l’ensemble des « highlights » du Botswana dans les meilleures conditions.
– une seconde, elle aussi ancestrale, voit les zèbres se déplacer entre l’Est du Delta de l’Okavango et le parc national de Makgadikgadi. Pendant des siècles, les animaux ont effectué annuellement ce périple. Mais la construction d’une barrière vétérinaire dans les années 60 a rendu ce déplacement impossible. Provoquant la mort de beaucoup d’animaux, notamment les buffles, et changeant les habitudes des autres. Mais, à la faveur de sa suppression partielle à la fin des années 90, certains animaux ont – peut être instinctivement – repris leurs habitudes ancestrales. Comportement qui relève d’une mémoire « génétique » quand on sait qu’aucun n’était né avant la construction de la barrière vétérinaire…
Assez peu d’animaux effectuent ce déplacement entre Moremi et Makgadikgadi et ce n’est donc pas cette migration que nous privilégions.
– enfin, un troisième mouvement se concentre sur une plus courte distance, entre les Pans et le parc national de Makgadikgadi. On retrouve les zèbres dans la partie Sud-Ouest des Pans au moment de la saison des pluies (entre décembre et avril), puis ils reviennent peu à peu vers l’extrême Ouest du parc national pour séjourner vers la rivière Boteti entre juin et fin octobre, quand celle-ci reçoit peu à peu l’eau du Delta de l’Okavango alors qu’on est au cœur de la saison sèche.
Pour observer cette migration dans les meilleures conditions, nous vous proposons un séjour à Leroo La Tau.
Au bord de la rivière Boteti
Après un vol en avion-taxi depuis Maun qui vous donnera l’occasion de survoler ces paysages typiques de Makgadikgadi, vous séjournerez au bord de la rivière Boteti, à la frontière Ouest du parc national. Leroo La Tau surplombe la rivière et le bush environnant où viennent s’abreuver et brouter des milliers de zèbres.
Depuis les chalets construits sur pilotis, leurs grandes baies vitrées et leur terrasse avec vue panoramique à 270°, ce camp vous offre une incroyable observation de la faune en prenant de la hauteur pour avoir une meilleure perspective.
Les zèbres sont normalement présents de juin et octobre. Une période idéale pour observer les autres animaux de la région : les lions (Leroo La Tau signifie « patte de lion »), mais aussi les hyènes brunes et tachetées, les caracals, les gnous… et pour découvrir les autres régions incontournables du Botswana comme le Delta de l’Okavango, Savute ou Chobe.
Nous vous conseillons de séjourner un minimum de 3 nuits à Leroo La Tau pour profiter des activités qui y sont proposées : safaris en 4×4 dans le parc et safaris en bateau (selon le niveau de la rivière Boteti). Vous pourrez également partir à la journée vers le parc de Nxai Pan et Baines Baobab, pour y découvrir des paysages insolites et magnifiques.
Virginie se fera un plaisir d’étudier pour vous un voyage sur mesure comprenant ce séjour à Leroo La Tau.
Vous pouvez la contacter au 01.77.37.03.10 ou en utilisant notre formulaire de demande.
A noter que Leroo La Tau n’est pas situé dans la région de Makgadikgadi Pans, mais sur la rivière Boteti à l’extrême Ouest du parc. Les pans salés du Makgadikgadi sont à l’opposé et sont inaccessibles depuis Leroo La Tau.
Pour une expérience des pans, avec sortie en quad, en 4×4 ou à pied avec la rencontre des suricates, nous vous proposons de séjourner au Camp Kalahari, qui contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, n’est pas situé dans le Kalahari, mais bien dans le parc de Makgadikgadi !
La « Patte du Lion », immersion au cœur de la migration du Kalahari