El día de los muertos

Dia de los muertos, Mexique © Shutterstock
Dia de los muertos, Mexique © Shutterstock

Chaque année les âmes des défunts sont invitées à rejoindre les vivants pour danser et festoyer. Des têtes de mort et des squelettes envahissent les rues sur un rythme endiablé. Durant cette période, des commémorations plus intimes ont lieu dans des cimetières éclairés à la bougie.
La mort est tournée en dérision et les morts sont accueillis à bras ouverts pour affirmer la puissance de la vie.
Dans la cosmologie mexicaine, la mort n’est pas la fin mais le début d’un long voyage.

« L’indifférence du Mexicain devant la mort se nourrit de son indifférence devant la vie. » Octavio Paz

Les défunts ne sont plus là physiquement mais leur âme règne et nous protège.
Image festive de la mort arborant de vives couleurs. Commémoration heureuse et enjouée. L’occasion de rendre hommage aux morts avec de la joie pour les accompagner dans leur long voyage de renaissance.

Des autels en hommage aux proches décédés sont dressés dans toutes les maisons mexicaines.
Tout est décoré et fleuri en l’honneur des âmes voyageuses.
La préparation de l’offrande se fait dans une ambiance chaleureuse car c’est avant tout une fête heureuse où l’on s’apprête à recevoir ses défunts.
L’encens de copal permet d’apporter une odeur particulière à la pièce et enveloppe l’offrande d’une atmosphère mystique. Il nettoie l’air et l’espace afin de permettre aux âmes de venir.
Le Cempasuchil (rose d’Inde) a un parfum qui attire les morts et guide leurs âmes vers leur lieu de repos final.
Les bougies éclairent le chemin des défunts et les guident à l’intérieur des maisons.
Préparation des repas et boissons préférés des défunts sur l’autel.
Pour chaque offrande, de l’eau et du sel sont également placés. L’eau sert à calmer la soif des défunts après leur long voyage et le sel permet de purifier leur âme.

Dia de los muertos, Mexique © Shutterstock
Dia de los muertos, Mexique © Shutterstock

Au sein de la ville de Mexico, des offrandes publiques sont installées, dans les rues, sur des places ou des Universités. Leur point commun est l’omniprésence des Catrinas, en mannequin, en statuette ou en chair et en os. Personnage populaire de la culture mexicaine. Il s’agit d’un squelette féminin vêtu de riches vêtements et portant généralement un chapeau.
A l’origine, la Catrina est une caricature qui a été créée pour se moquer des indigènes qui commençaient à s’enrichir.

Un peu partout dans les rues des personnes se maquillent et maquillent les autres pour se mettre dans la peau d’un catrin. Ambiance carnavalesque du jour des morts. La ferveur de ce peuple catholique est perceptible en ces instants où il se réjouit de la présence de ses chers disparus et prie pour qu’ils fassent bon voyage du purgatoire jusqu’au paradis.

El Día de los Muertos est une fête nationale qui existe et subsiste depuis plus de 3000 ans. La célébration moderne de ce jour est un mélange de rites religieux préhispaniques et de fêtes chrétiennes. Elle a lieu le 1er et 2 novembre, le jour de la fête de La Toussaint et le jour de la commémoration des fidèles défunts de l’Eglise catholique, au moment de la récolte du maïs, à l’automne.

En 2008, l’UNESCO a reconnu l’importance du Día de lors Muertos en l’ajoutant à sa liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

0 replies on “El día de los muertos”